Ce problème met en évidence notre représentation “artificielle” du hasard. La deuxième variante du problème pousse le “hasard” jusqu'à la caricature à la ligne A. Par contre, dans la première variante, comme le relève d'ailleurs l'examinateur E2, la ligne A possède, du moins à première vue, une certaine vraisemblance. On remarque intuitivement que la ligne B correspond à l'expérience réelle, mais il faut tout de même se pencher plus attentivement sur la ligne A pour affirmer qu'elle n'est pas vraisemblable. Le fait de retrouver plusieurs fois la même séquence de six tirages (FPFFPP) est en effet hautement improbable. (U.G)
Oui, je serais assez d'accord. C'est d'ailleurs ce que suggère l'auteur. Je dirais plutôt que c'est la répétition de cette séquence qui empêche l'apparition d'autres séquences. Toutefois, un malaise me semble subsister que l'on peut illustrer plus simplement avec la suites (A) PPPPPP et (B) PFPFPF. Les deux suites ont la même probabilité de se produire (1/64). Mais si on ne considère que le nombre d'occurences (A) 6P (B) 3P et 3F, le deuxième cas est le plus probable (LOP).
Un scénario avec 10 lancers d'une pièce permet de lever le malaise. Il suggère bien que le hasard est un problème de manque d'information/connaissance :